OpenStreetMap est un mouvement de cartographie mondial qui vise à créer et fournir des données géographiques libres à quiconque en aura besoin. Le mouvement est né en 2004 en Angleterre. OpenStreetMap est depuis devenu une base de données contenant plus de 5 milliards de points alimentés par plus d’un 1 million de contributeurs volontaires et l’ajout en masse de données ouvertes (Exemple : la géolocalisation des défibrillateurs dans les villes, le cadastre). Le travail de la communauté est coordonné par une fondation, et de nombreuses associations dans la plupart des pays.
Résultat: OpenStreetMap (dit OSM) est une source cartographique généralement plus riche, plus détaillée et plus à jour que les autres cartes grand public. OSM n’est portée par aucune entreprise, et ses fonds de cartes prennent de multiples formes. Ces usages sont multiples et en croissante utilisation par des milliers de sites de confiance.
Ces dernières années, le travail de constitution de la carte mondiale par la communauté est spectaculaire, comme le montre le comparatif entre les données de 2007 et celles d’aujourd’hui consultable sur ce site.
A titre de comparaison avec les autres grands standards, OpenStreetMap est probablement la carte la plus complète et la plus à jour. Il ne s’agit pas ici d’opposer les usages des cartes mais de souligner la nature différentes des systèmes de cartographie. OpenStreetMap est une carte créée par des experts, à savoir les habitants mêmes du territoire qu’ils cartographient. On y trouve les sentiers, les pistes cyclables, les espaces verts et les espaces publics, de même que toutes les routes. La carte est continuellement mise à jour, ce qui en fait la source de données la plus performante.
Notre utilisation d’OSM
Le site OpenStreetMap.org offre des services de base de cartographie (loin de la praticité de ceux de Google), et c’est à chacun de se saisir des outils et des données pour développer ses propres usages et services. C’est ce qui a été fait dans le cas de notre carte avec l’appui de l’agence Teritorio. OSM y est utilisé à la fois comme fond de carte mais aussi comme une source de données.
Ainsi, lorsque vous consultez une fiche d’information sur un lieu ou un équipement, vous verrez un lien mentionné vers la source des données (c’est-à-dire la base OSM).
De même, afin de rester dans une philosophie de communs numériques et d’outils libres de droit, les photos, accessibles sur chaque fiche de détail d’une ressource, proviennent d’un projet collaboratif (appelé Mapillary) lié à la communauté OpenStreetMap. Les photos sont ainsi libres de droits (à condition de mentionner la source).
Notre contribution au projet OSM
L’essentiel du travail réalisé a consisté à verser à la base de données OSM des données détenues dans nos différents systèmes ou améliorer celles déjà présentes. En tout, cela représente près de 400 points d’intérêt.
Ce travail nous a également amené à rencontrer des contributeurs locaux et à imaginer avec eux (et demain avec vous) les suites de cette cartographie, qui, comme le territoire, a vocation à continuellement évoluer. Pour en savoir plus, consulter régulièrement le site de la ville de Saint-Paul-Les-Dax.
Pour en savoir plus sur OSM, quelques liens
Pour s’informer sur OSM, il existe de très nombreuses ressources sur internet. Voici, pour débuter, quelques liens :
- La documentation – Wiki – d’OpenStreetMap (le référentiel de la communauté des contributeurs)
- Apprendre OSM (comme son nom l’indique, pour découvrir et surtout contribuer)
- L’association OpenStreetMap France (actualités, ressources)
- Les communs numériques
En complément de ce projet, des applications Smartphone existent !
Ces applications sont disponibles sur vos « stores » habituels (Apple, Android).
GPS
>> Maps.me – Cartes embarquées, ne nécessite pas d’accès 3G/4G
Simple d’usage, rapide, elle permet de rechercher efficacement des lieux et points d’intérêt (POIs), de calculer des itinéraires pour les usages vélos et piétons. Pour un usage en voiture, il est nécessaire de faire attention car il n’y a pas d’option compatible (l’application va donc toujours au plus court en distance). Avec Maps.me, il est également possible de faire des contributions à OSM sur une liste restreinte d’objets. C’est souvent suffisant en milieu urbain pour de la collecte rapide. Maps.me est le symbole parfait de l’usage de l’OpenData puisqu’il est également la « success story » d’une start-up ayant su jouer avec l’écosystème d’OSM.
>> OsmAnd – Cartes embarquées, ne nécessite pas d’accès 3G/4G
Plus complet que Maps.me, cette application est un peu plus ardue à prendre en main (nombreux paramètres). Elle est néanmoins idéale comme GPS, utilisable en randonnée ou à vélo. La contribution est assez complète. Pour en bénéficier pleinement, une version professionnelle existe.
Pour collecter des images
>> Mapillary
Projet complémentaire à OSM apportant, à la manière de Google Street Maps, la possibilité d’ajouter des photos, des photos-parcours, ou encore des 360 °. A noter toutefois que ce projet est ouvert et libre d’usage. C’est également une interface pour contribuer à OSM.